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l’argent qu’il pouvait contenir. Mais ce sont de ces êtres qui ont une figure d’homme, sans en avoir le cœur ni les sentiments. Ils ne méritent pas de nous occuper.

Lieou, aidé du porteur, conduisit le jeune homme dans sa maison et le fit asseoir dans une chambre réservée aux étrangers. Ensuite, il remercia le porteur, qui se retira et disparut.

Lieou-fang, tenant le coffre de bambou, le dépose à côté du jeune homme.

Mme Lieou va promptement chercher de nouveaux habits, pour remplacer les siens, qui étaient encore tout mouillés. Quelques instants après, elle va le trouver, lui donne le bras et le conduit dans la boutique.

Lieou pria sa femme de faire tiédir une tasse de son meilleur vin et la fit boire