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curiosité, les suit et se presse sur leurs pas.

Ceux qui connaissaient Lieou se plaisaient à louer sa droiture et son humanité. « Il y avait déjà quelque temps que ce pauvre jeune homme était ici, disaient-ils entre eux, et il ne se trouvait personne qui prît pitié de lui, et daignât le recueillir dans sa maison.

« Mais aussitôt que Lieou a été informé de ce triste événement, il est venu en toute hâte et s’est empressé de le conduire chez lui. Vraiment, il y a bien peu d’hommes qui lui ressemblent. Quel malheur qu’il n’ait point de fils ! Mais le Ciel est juste, et ses décrets sont impénétrables.

— Quoiqu’il n’ait point de fils, disaient les autres, il vient d’adopter ce jeune Lieou--