Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mouchoir devant ses yeux, comme pour cacher ses larmes.

Liu-pou l’observa longtemps à la dérobée, puis il s’éloigna pour réfléchir en silence, sans être encore sûr de la vérité. Il rentra quelque temps après. Tong-tcho déjeunait dans la salle du milieu. Voyant venir Liu-pou :

« Qu’y a-t-il de nouveau ? lui demanda-t-il.

— Rien de nouveau, » répondit Liu-pou.

Il resta debout à côté de la table, et, en regardant à la dérobée, il aperçut, derrière un rideau brodé, une personne qui allait et venait, et semblait l’épier avec curiosité. Un instant après, elle laisse voir la moitié de son visage, et fixe sur lui des yeux passionnés.