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« Mon vieil ami, dit-il à Lieou, ôtez-vous, je vais vous aider. »

Il se baisse, prend le jeune homme et le relève sans effort. Ils le mettent entre eux deux, le porteur à droite et Lieou à gauche, et marchent en le soutenant sous les bras.

Quoique le jeune homme ne pût proférer aucune parole, il avait entièrement l’usage de ses sens, et tenait avec ses dents la petite cassette de bambou.

« Monsieur, dit Lieou-fang, permettez-moi de prendre ce coffre, dont le poids doit vous fatiguer. »

En disant ces mots, il le met sur son épaule et marche devant eux.

La foule, qui était rangée autour d’eux, leur ouvre un passage, et, poussée par la