Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/228

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ils partent et arrivent bientôt sur le rivage. Une multitude de peuple entourait le jeune homme, et le regardait tranquillement sans songer à le secourir.

Lieou écarte la foule, et, s’approchant de lui : « Mon jeune monsieur, lui dit-il, tâchez de vous lever ; mon fils et moi nous vous conduirons, en vous soutenant, jusqu’à la maison, afin que vous puissiez prendre du repos. »

Le jeune homme, ouvrant les yeux, fait un mouvement de tête en signe d’assentiment. Lieou et Lieou-fang se baissent, et, lui tendant la main, s’efforcent de le soulever. Mais que peuvent un enfant faible et délicat, et un vieillard cassé par les années ?

Près d’eux passa un porteur de chaise.