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Dans le traité des fièvres, il y a deux vers qui disent :

« Une fièvre compliquée est une maladie incurable.

« L’équilibre des deux principes se soutient à peine jusqu’au septième jour »

Un autre médecin vous dirait sans doute que son art peut triompher de cette maladie ; mais moi, qui me fais une loi de parler avec franchise, je vous déclare, pour ne pas vous tromper, que cette sorte de fièvre est absolument sans remède. »

À ces mots, le jeune homme est glacé d’effroi, et il verse un torrent de larmes. « Monsieur, dit-il au médecin en se prosternant à terre, prenez pitié de mon père :