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Ce jour-là, la neige avait cessé de tomber, et le ciel était dégagé des nuages qui l’avaient obscurci la veille.

La neige, entassée dans les rues, avait été foulée par les chevaux et les voitures, et une boue liquide rendait les chemins impraticables. Lieou prit des sabots et alla jusqu’à l’entrée de la rue ; mais, voyant le mauvais état du chemin, il rentra dans la maison. Le jeune homme le vit revenir : il s’imagina que Lieou ne voulait pas sortir, et se mit à fondre en larmes.

Mais bientôt le bon Lieou reparut : il amenait, de la partie la plus reculée de la maison, un mulet sur lequel il monta, puis il s’éloigna en grande hâte.

Chin-eul reprit sa tranquillité. L’empres-