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sez pas davantage au vent et à l’humidité. »

Le vieillard prend le bras de son jeune fils, et obéit à l’invitation de Lieou. Celui-ci va préparer une chambre et y dépose les effets de ses hôtes. Il examine si le lit est complet, et, dans la crainte que le vieillard n’ait froid, il y ajoute plusieurs couvertures.

Il était encore de bonne heure. Fang-yong prit d’abord un peu de repos, puis il sortit de sa chambre avec Chin-eul.

Lieou avait déjà fermé sa boutique et se chauffait auprès du foyer avec sa femme. « Monsieur, s’écria-t-il en apercevant le vieillard, si vous avez froid, il y a du feu ici ; venez vous chauffer avec nous.

— Avec plaisir, repartit Fang-yong, mais