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et ne serait point devenu la fable du public. Cet exemple prouve que ceux qui emploient la ruse et l’artifice, trouvent encore des gens plus adroits et plus habiles qu’eux, et qu’en cherchant à nuire aux autres, on se nuit souvent à soi-même.

Parlons maintenant de Meï-chi et de son fils. Le lendemain matin, ils se rendirent à la préfecture pour aller remercier le seigneur Teng. Celui-ci, prenant le portrait du gouverneur, y recolla le testament, et le remit à Meï-chi.

Dès ce moment, la mère et le fils comprirent le mystère que recelait cette peinture, et ils reconnurent qu’en montrant la terre, le gouverneur indiquait les trésors qui y étaient cachés.