Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/175

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tament, cette petite maison et les terres dont elle était entourée, revenaient de droit à Chen-chu.

Meï-chi, soupirant en elle-même, était sur le point de se jeter aux pieds du magistrat pour implorer sa pitié, lorsqu’il ajouta : « Cette maison tombe en partage à Chen-chu, ainsi que tous les objets qui s’y trouvent. »

Chen-k’i ne fit nulle réclamation. Cette maison, se dit-il en lui-même, ne renferme que des meubles brisés qui n’ont aucune valeur. Il est vrai qu’il s’y trouve encore une petite quantité de riz et de blé. Mais comme, il y a un mois, j’ai vendu les huit dixièmes de la récolte qui y était renfermée, ce qui peut en rester ne mérite aucune attention. « Sage magistrat, s’écria-t-il, je