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d’une peau de tigre, qui était placé au midi, et fait un salut comme s’il voyait une personne assise. Ensuite, il se retourne, prend un autre fauteuil, et le pose du côté du nord, à la place que doit occuper le maître de la maison. Il s’arrête, regarde en haut, et à plusieurs reprises, s’incline d’une manière respectueuse. Enfin, il va s’asseoir sur le siège qui lui était réservé.

Toutes les personnes de l’assemblée ayant observé ses gestes et ses mouvements, qui semblaient annoncer qu’il parlait à un Dieu ou à une âme de l’autre monde, n’osèrent faire un pas en avant. Elles restèrent rangées sur deux lignes et le regardèrent d’un air stupéfait.

Soudain, le seigneur Teng s’incline sur son siège, et, croisant les mains sur sa poitrine,