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porte, et promenaient au loin leurs regards, où se peignaient l’impatience et la crainte.

Bientôt, ils aperçoivent deux huissiers du tribunal, qui marchaient derrière la chaise à porteurs, et, avec de grands parasols de soie bleue, ombrageaient le gouverneur, dont la prudence et les lumières allaient se déployer d’une manière si éclatante. Arrivés auprès de la maison de Ni-chen-k’i, les deux huissiers mettent le genou en terre, en poussant un grand cri. En un clin d’œil, Meï-chi et toutes les personnes de la maison de Ni-chen-k’i tombent à genoux, et restent immobiles dans cette attitude pour recevoir le magistrat.

Le concierge s’avance ; à sa voix les porteurs s’arrêtent, et déposent une chaise