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tion de marcher de pair avec Ni-chen-k’i, ni de rivaliser avec lui de luxe et d’opulence. »

Le seigneur Teng pria ensuite Meï-chi et son fils d’aller l’attendre dans la maison de Chen-k’i.

Celui-ci avait fait disposer richement la salle de réception, et y avait fait placer un fauteuil couvert d’une peau de tigre, ainsi qu’une cassolette d’où s’exhalaient les parfums les plus exquis. Sans perdre de temps, il avait envoyé chercher ses parents et ses amis, auxquels vinrent se joindre Meï-chi et son fils. Dès qu’il les vit assemblés, il alla les saluer l’un après l’autre, glissant à chacun quelques paroles flatteuses, pour se ménager leur appui.

Quoique Chen-k’i eût le cœur gonflé de