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l’eût examinée avec toute l’attention nécessaire.

« Un portrait renferme un mystère important. De la découverte de ce secret, dépend la possession d’une fortune immense. Pour arracher à l’indigence une jeune veuve et son fils orphelin, un magistrat, doué d’une pénétration divine, déploie toutes les ressources de son cœur et de son esprit. »

Meï-chi et son fils s’en retournèrent. Mais parlons maintenant du seigneur Teng. À peine l’audience fut-elle terminée, qu’il se retira chez lui en toute hâte, et s’enferma dans sa chambre pour examiner la peinture. Il reconnut que c’était un por-