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Meï-chi, se voyant sans cesse importunée par son fils, ne put garder plus longtemps le secret qu’elle renfermait depuis longtemps dans son sein.

« Mon fils, lui dit-elle, gardez-vous de douter de l’authenticité du testament. Il est bien vrai que le gouverneur l’a écrit en entier de sa main. Vous voyant en bas âge, et craignant que votre frère aîné n’attentât à vos jours, il aima mieux, pour satisfaire son avidité sans bornes, l’instituer son légataire universel ; mais, la veille de sa mort, il me remit une peinture et me recommanda de la garder secrètement. « Elle renferme, ajouta-t-il, un mystère de la plus haute importance. Attendez qu’on vous signale un magistrat doué d’une rare intelligence. Vous irez le trouver et vous