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maison recouverte de quelques tuiles rares et mal jointes, et qui depuis longtemps n’avaient reçu aucune réparation. Comment habiter une cabane dont le toit faisait eau de toutes parts, et dont le plancher était toujours trempé par l’humidité du sol ?

Meï-chi balaya une chambre et y dressa son lit. Ensuite, elle appela le fermier, de qui elle apprit que ces sept ou huit arpents se composaient de terres de la plus mauvaise qualité. Dans les années d’abondance, elles ne donnaient qu’une demi-récolte, qui était insuffisante pour nourrir le cultivateur ; mais, dans les années malheureuses, on ne pouvait subsister qu’à force d’emprunts et de sacrifices.

Comme Meï-chi ne cessait de répandre