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Revenons maintenant à Ni-chen-k’i. Se voyant en possession du livre qui contenait les titres des propriétés de son père, il vint demander, l’une après l’autre, les clefs de tous les appartements. Chaque jour, il passait en revue le mobilier et en faisait d’avance l’inventaire. Comment aurait-il eu le temps d’aller chez son père pour s’informer de son état ? Mais lorsqu’il eut rendu le dernier soupir, Meï-chi envoya une servante lui porter cette triste nouvelle. Les deux époux accoururent en toute hâte, et, après avoir à peine donné quelques regrets à leur père, ils s’en retournèrent au bout d’une demi-heure, abandonnant à Meï-chi le soin de veiller sur ses restes inanimés.

Heureusement qu’avant leur arrivée, elle avait préparé elle-même tous les objets né-