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nières volontés à cet égard, vous le prierez de vous donner la solution de l’énigme qu’elle renferme. L’explication désirée viendra s’offrir naturellement à son esprit, et de suite vous trouverez de quoi vivre, vous et votre fils, et vous procurer même toutes les jouissances de la fortune. »

Meï-chi prit et serra la peinture, sur laquelle nous reviendrons tout à l’heure. Le gouverneur vécut encore quelques jours. Sa tendre épouse recueillit son dernier soupir, qui s’exhala au milieu d’une lente agonie. Il avait quatre-vingt-quatre ans.

« Le ciel nous donne une portion d’existence ; nous la dépensons de cent manières. Mais un jour la mort survient, et fait évanouir tous nos projets. »