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motte de terre, qui était dure comme une pierre, et de dessus cette motte, elle provoqua le Faucon. Celui-ci se mit en colère et dit : « Eh quoi ! ce chétif oiseau ose lutter avec moi ! »

Sa colère étant montée au paroxysme, il s’éleva au haut des airs, et de là il fondit tout droit sur sa proie. La Caille se cacha sous la motte de terre, mais, dans son élan impétueux, le Faucon frappa sa poitrine contre la motte, se brisa le corps et mourut.

Dans ce moment, la Caille s’enfonça profondément sous la motte et prononça ces Gâthâs :

« Le Faucon est venu avec une force extrême. La Caille n’avait d’autre appui qu’une motte de terre. En s’abandonnant