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XCII

LE BRÂHMANE ET LE MULET RÉTIF.

(On obtient plus par la douceur que par la violence.)


Un Brâhmane avait de vieilles fèves, de la plus mauvaise espèce. Il avait beau les laisser dans l’eau bouillante, il lui était impossible de les faire cuire. Il les porta au marché pour les vendre, mais personne ne voulut les acheter. À la même époque, un homme avait un mulet rétif ; il l’avait conduit au marché et ne pouvait s’en défaire.