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LXXXVIII

LE VOYAGEUR ALTÉRÉ ET L’EAU COURANTE.

(Il faut détruire ses passions.)


Il y avait une fois un voyageur qui mourait de soif. Ayant aperçu un canal de bois où coulait une eau pure, il s’en approcha et but. Quand il eut bu à sa soif, il leva les mains et dit au canal de bois : « Maintenant que j’ai fini de boire, je défends à l’eau de couler encore. »

Il eut beau parler ainsi, l’eau continua