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ces instructions. Si vous vous hâtez de les pratiquer de toute la force de votre âme, vous pourrez apaiser le ciel, et le disposer à changer sa décision. »

En disant ces mots, il entra dans l’intérieur de la maison. Iu-kong se leva avec empressement et le suivit. Mais quand il fut arrivé auprès du foyer, il disparut. Il reconnut que c’était l’Esprit du foyer, qui préside à la destinée des hommes. Il brûla aussitôt des parfums en son honneur, et le remercia en se prosternant jusqu’à terre. Le lendemain, qui était le premier jour de la première lune de l’année, il adressa ses hommages et ses prières au ciel ; il se corrigea de ses fautes passées, et commença à faire le bien dans toute la sincérité de son cœur. Il changea son nom honorifique, et