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pensées, qui vous lient et vous enveloppent de toutes parts, vous osez demander au ciel la récompense qui n’appartient qu’à la vertu ! Vous ressemblez à un homme qui sèmerait tout son champ de chardons et d’épines, et qui en attendrait une riche moisson. Ne serait-ce pas le comble de la folie ?
« Dorénavant, armez-vous de courage, et bannissez toutes les pensées cupides, les pensées obscènes, et en général toutes les pensées déréglées qui se présenteront à votre esprit. Vous recueillerez une moisson de pensées pures et vertueuses, et c’est alors que vous devrez tourner tous vos efforts vers la pratique du bien. S’il se présente une bonne action proportionnée à vos forces, hâtez-vous de la faire d’un cœur