Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/126

Cette page a été validée par deux contributeurs.

et y construisait des maisons, on pourrait alors chercher des reliques du Bouddha.

Si les lèvres d’un âne devenaient rouges et vermeilles comme le fruit du Vimba, et s’il savait danser et chanter, on pourrait chercher des reliques du Bouddha.

Si des corbeaux et des hibous habitaient ensemble dans un même lieu, et vivaient entre eux, en bonne harmonie, on pourrait chercher des reliques du Bouddha.

Si les feuilles du Palâça pouvaient servir à faire un parasol et à préserver d’une pluie d’orage, on pourrait chercher des reliques du Bouddha.

Si un grand vaisseau, chargé de toutes sortes de richesses, pouvait naviguer sur la terre ferme, on pourrait chercher des reliques du Bouddha.