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l’ennemi arrive sur-le-champ. Si le cheval du cœur tourne en rond (c’est-à-dire s’abandonne à des mouvements désordonnés, et résiste jusqu’à la fin à l’impulsion de votre volonté), il ressemble aux chevaux du roi qui ne purent écraser les ennemis et sauver son royaume.

C’est pourquoi un religieux ne peut se dispenser de veiller constamment sur son cœur.

(Extrait de Tchou-king-siouen-tsi-pi-yu-king, c’est-à-dire du Livre des comparaisons tirées des livres sacrés.)