Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 1.djvu/200

Cette page a été validée par deux contributeurs.

étant redevenue claire et pure, lui laissa voir encore la couleur de l’or. Il entra de nouveau dans l’étang, remua la vase et se remit à chercher, mais sans plus de succès qu’auparavant.

Le père appela son fils, et l’ayant rencontré au bord de l’eau, il lui dit : « Qu’avez-vous pour être à ce point harassé de fatigue ?

— Mon père, répondit-il, comme il y a de l’or pur au fond de l’eau, je m’y suis jeté plusieurs fois ; j’ai voulu remuer la vase et m’en emparer, mais je me suis extrêmement fatigué sans pouvoir le trouver. »

Le père ayant regardé l’ombre de l’or pur qui apparaissait au fond de l’eau, reconnut qu’elle provenait d’un fragment d’or qui se trouvait sur un arbre voisin, et