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cet arc ; si c’était un bœuf, un mouton ou un yak. Je ne laisserai pas arracher la flèche empoisonnée avant que je ne sache si la poignée (le milieu) de l’arc était faite avec de l’ivoire ou avec du bois de jujubier. »

Pendant que le blessé perdait son temps au milieu de ces vaines questions, il ne s’aperçut point des progrès du poison et mourut sans secours.

(Extrait de l’ouvrage intitulé : Tsien-yu-king ou Livre des comparaisons empruntées à la flèche, chap. iii.)