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XXXIII

LA SERVANTE ET LE BÉLIER.

(Des malheurs inopinés.)


Il y avait jadis une servante, ménagère et diligente, qui préparait constamment pour son maître de la farine de grains torréfiés et des fèves. À la même époque, dans la maison de son maître, il y avait un jeune bélier qui, profitant des occasions favorables, mangeait une partie du blé et des fèves. La quantité ordinaire se trouvant