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OBSERVATIONS.

sattva (appelé plus tard le Bouddha) sous la forme d’un JEUNE ÉLÉPHANT, lorsqu’il descend du ciel des Touchitas pour s’incarner dans le sein de Mâyâ Dêvî. C’est ce qu’on peut voir à la fin du Lalitavistâra traduit par M.  Foucault, dans la planche B qui, ainsi que les trois autres, fut dessinée pour lui à Calcutta, par son ami M. Théodore Pavie, aujourd’hui chargé du cours de langue et de littérature sanskrites au collège de France.

P. 46, l. 23. Par les Trois refuges (en sanskrit Triçaraṇa), on entend les trois formules suivantes : Bouddham çaraṇam gatekkâmi, Dharmam çaraṇam gatchhâmi, Sam̃gham çaranam gatchhâmi, c’est-à-dire : « Je cherche un refuge auprès du Bouddha, auprès de la Loi, auprès de l’Assemblée. » Burnouf, Introd. à l’hist. du Bouddhisme indien, p. 80, note 2.

Ibid. l. 23. Les cinq défenses sont les cinq commandements fondamentaux de la morale bouddhique ; savoir : 1° ne point tuer ; 2° ne point voler ; 3° ne point commettre d’adultère ; 4° ne point mentir ; 5° ne point boire de vin.

P. 65, l. 7. La dimension de cette dent, et surtout celle des deux dents citées p. 70 , l. 17, 90, est trop extraordinaire pour être exacte. Nous avons là toutefois conservé le sens littéral du texte.

P. 123, l. 3. Lis. Sammitîyas, J’écris ainsi ce nom d’après l’étymologie qu’en donne Hiouen-thsang : San (Sam « avec ») et miti « mesure. » Csoma de Körös écrit Sammatiyas.

Ibid. l. 7. M. Burnouf écrit Dêvasarman au lieu de Dêvaçarman.

P. 148, l. 29. M. Monier William (Dict. anglais-sanskrit, p. 690) désigne par les mots Mahâvrihi et Mahâçâli « a large or fragrant sort of rice. »

P. 155, l. 3. Lis. kalanta Vêṇouvana. Dans le Lalitavistâra (p. 417), on lit Kalantaka.

P. 163, l. 20. M.  Lassen conseille de lire Poutchaka giri.

P. 211, l. 12. Le mot praçikchi, qui n’appartient pas au sanskrit classique, se trouve dans le dict. Fan’i-ming-i-tsi, l. IV, fol. 20, dans le sens d’instruction (kiao).

P. 346, l. 15. Il est évident que l’auteur a en en vue le petit pied des Thang, c’est-à-dire le pied des Hia (0m,355 environ). Hiouen-thsang avait donc 1m,785, soit 5 pieds 4 pouces 1/2. (Note de M.  Natalis Rondot.)

P. 386, l. 20. Lis. la montagne de l’or. On l’appelait sans doute ainsi, parce qu’elle renfermait des mines d’or.

P. 433, l. 11. La leçon Po-lo-fa-to (Parvata) appartient à l’Histoire du voyage.

P. 452, l. 38. Lis. roi des guerriers. Si l’on traduisait l’expression tchen par combat, il faudrait, dans les deux cas, la faire répondre à Youddha.