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LIVRE HUITIÈME.

LIVRE HUITIÈME.


Ce livre commence, en été, à la cinquième lune de la sixième année de la période Yong-p’ing (655), lorsque (le Maître de la loi) traduit le Traité Li-men-lun ; il unit au troisième mois du printemps de la première année Hien-k’ing (656), lorsque les magistrats remercient (l’empereur) de leur avoir communiqué l’inscription qu’il a composée pour le couvent (de la Grande bienfaisance).
RÉSUMÉ.

Au jour Keng-ou de la cinquième lune de la sixième année (655), le Maître de la loi, dans les moments de loisir que lui laissaient ses travaux ordinaires, traduisit encore le Traité Li-men-lun (Nyâya pravêça târaka castra). Précédenunent, dans le couvent Hong-fosse, il avait traduit le Traité In-ming-lun [Nyâya dvdra târaka çdstra). Ces Traités forment chacun un livre. Liu-ts’aï, fun des traducteurs adjoints, composa sur ce dernier ouvrage un conunentaire intitulé In-ming-tchou-kiaî. Il y ajouta un tableau qui of&ait le résumé des explications, et le fit précéder d’une préface fort étendue où il parlait des progrès du bouddhisme en Chine, des voyages du Maître de la loi , des sept cents ouvrages qu’il avait rapportés et des mesures qui avaient été adoptées par l’empereur pour les faire traduire. Ce commentaire était terminé par l’analyse et l’éloge du Traité In-ming-lun.

[Notre auteur rapporte ici des dissertations, des lettres