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VIE ET VOYAGES DE HIOUEN-THSANG.

LIVRE SIXIÈME.


Ce livre commence à la première lune du printemps de la dû-neuvième année (de la période Tching-kouan, 645 de J. C.), au moment où Hiouen-thsang fait » on entrée dans la capitale de l’ouest (Si’an-fou) ; il finit à l’été de la vingt-deuxième année (648), à la sixième lune, lorsqu’il remercie l’empereur d’avoir écrit une préface pour l’édition des livres sacrés qu’il venait de traduire.
RÉSUMÉ[1].

Dans la première lune du printemps de la dix-neuvième année de la période Tching-kouan (645), Fang-youen-ling, ministre de la gauche, comte du royaume de Liang et autres, ayant appris cpie le Maître de la loi arrivait avec une collection de livres sacrés et de statues, envoyèrent le général Mo-tchin-chi, du titre de Yeo^wou’lieou, Li-cho-tchin, commandant de la cavalerie de l’arrondissement de Yong-tcheou, et Li-kien-yeou, préfet du district de Tchang-an, avec ordre d’aller au-devant de lui, de le conduire depuis le grand canal jusqu’à la

  1. Les livres VI à X ne contiennent que le récit des faits personnels à Hiouen-thsang, qui se sont passés depuis son retour de l’Inde jusqu’à sa mort, et, quoiqu’ils offrent une foule de détails aussi curieux qu’importants, ils sont remplis de rapports, de requêtes et de lettres dont la traduction n’ajouterait rien aux connaissances du lecteur.

    Nous avons pensé, en conséquence, qu’il suffisait d’en donner on résumé ; mais, tout en abrégeant cette seconde partie, nous avons eu soin de ne rien retrancher de ce qui pouvait mettre en relief l’illustre voyageur et faire apprécier ses travaux littéraires et son prodigieux dévouement.