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depuis vingt cinq ans que j’habite cette retraite, il ne se passe pas de jour que je n’y vienne prier et pleurer. Ma douleur n’a plus rien d’amer, et je ne l’échangerais pas contre les plus douces jouissances. Persuadé que tout n’est qu’illusion dans ce monde, que le bonheur n’est qu’une chimère, puisqu’un rien peut le détruire : je vis en paix, et j’attends la mort sans la craindre ni la désirer.


Julie philosophe, vignette fin de chapitre
Julie philosophe, vignette fin de chapitre