dont j’y avais succombé, le père Jérôme
me dit : Il n’est plus d’indulgence
pour vous. J’ai longtemps suspendu les
effets de ma sainte colère. Je vous ai
montré tous les dangers du libertinage
secret auquel vous vous livrez. Il
faut dompter la chair et imiter les saints
anachorètes dont je vous ai expliqué les
pieux exercices et les utiles flagellations.
— Comment, mon père, vous croyez que
pour me défaire de l’habitude que j’ai
pris tant de plaisir à contracter et que je
voudrais perdre aujourd’hui il faut avoir
recours à ces moyens impudiques que la
raison réprouve. — La raison doit se
taire où le ciel a parlé. Il vous ordonne
d’obéir, ajouta-t-il du ton d’un inspiré…
J’eus peur : soit faiblesse soit désir de
voir du nouveau, je dis que j’étais la
servante du Seigneur et que j’obéirais
Eh bien, me dit-il, voyez ce Christ…!
Témoin de vos fautes, qu’il le soit de
votre repentir et de votre pénitence…
Prosternez-vous.
Je me jetai à genoux sur le carreau :