qui manqua d’avoir des effets si funestes.
Un peuple trop prévenu se porta à Versailles,
et tandis que cette troupe aveugle
croyait n’agir que par l’impulsion de
ce patriotisme qui s’était déjà si glorieusement
manifesté, elle n’était que l’instrument
dont on se servait pour commettre
l’attentat le plus noir et le plus
atroce. Ce fut à la faveur de ce désordre,
que des scélérats, soudoyés par les chefs
de ce complot affreux, cherchèrent à consommer
leur crime. Une Reine trop
blâmée allait en être la victime ; un
Monarque bon et sensible allait succomber
sous leurs coups, mais la
Providence ne permit pas de pareilles
horreurs, elle ne voulut pas qu’un
peuple qui venait de se couvrir de
gloire pût être accusé d’avoir été le
meurtrier de son Roi, et que l’époque
de sa liberté fût marquée par un régicide.
Le héros du nouveau monde, le
brave La Fayette, après avoir défendu la
liberté contre la tyrannie, était aussi
destiné à défendre l’autorité légitime,
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