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homme en chapeau rond et vêtu à l’Anglaise, m’arrêta en m’appelant par mon nom ; je levai les yeux et je reconnus sous ce costume M. de Calonne. Sa première question fut de me demander si j’étais encore chez Madame de la Mothe ; je lui répondis que oui, mais que je désirais bien de pouvoir me séparer d’elle ; je lui déduisis en peu de mots les motifs de cette résolution, et lui fis part aussi de ce qui venait de se passer avec Morande ; j’ajoutai que n’ayant aucune ressource à Londres, j’avais essayé ce dernier moyen pour me procurer quelqu’argent. — Soyez tranquille, Julie, me dit l’ex-Ministre, je vous ai toujours voulu du bien, vous devez vous en être aperçue, et si vous n’aviez pas été attachée à une femme avec qui j’avais eu le malheur de me lier, je vous l’aurais fait connaître d’une manière plus particulière. La résolution où vous êtes de vous séparer d’elle s’accorde avec mes désirs, et si vous voulez être ma maîtresse, vous me connaissez, il ne vous manquera