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Dans la vie sociale il n’est rien moins
que galant ; il est le même dans l’état de
mariage, il aime sa femme, mais il ne
sait point l’aimer comme un Français,
ou si du moins sa sensibilité se dirige
avec autant de force vers son épouse, la
somme de bonheur qui en résulte pour
tous deux est bien inégale ; la raison en
est sans doute que le Français fait consister
sa principale félicité dans l’amour,
et l’Anglais sa liberté, dans la jouissance
de ses droits. Français, vous allez donc
être les plus heureux des hommes,
puisque vous pourrez unir le bonheur
de vos fiers rivaux à celui qui vous est
propre : j’ai assez bonne opinion de
vous, pour croire que ces deux principes
formeront un parfait équilibre
dans votre cœur.
Fin du tome premier.