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entrevue, nous étions déjà ensemble le mieux du monde. Quoique mon nouvel amant ne fût ni si vigoureux, ni si bien pourvu par la nature que van Hove, cette liaison n’eut pas pour moi moins de douceurs. Dupuis (c’était le nom qu’il se donnait) était plus tendre, plus empressé que le Hollandais ; il connaissait la volupté dans tous ses raffinements, et il avait une manière délicate, en même temps que très sensuelle, de la faire goûter, qui compensait amplement ce qui lui manquait quant à la force et à la matière : l’art chez lui suppléait à la nature, et avec tant d’adresse qu’on ne s’apercevait point du défaut de celle-ci. Dans nos amoureux ébats, nous épuisions tout ce que le génie humain a pu imaginer de situations, de postures, de caresses pour enflammer les sens et faire mieux savourer le plaisir. Nos préludes valaient la jouissance même et augmentaient le prix de cette dernière. Souvent nous nous mettions in naturalibus, et après une douce contemplation de cette