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AVANT-PROPOS





Toutes les connaissances anatomiques, histologiques et physiologiques que l’on peut avoir n’ont une utilité réelle qu’autant qu’on les acquiert dans le dessein arrêté de les faire venir en aide à la partie la plus importante de la médecine, le diagnostic.

Que servirait, en effet, de s’adonner d’une manière particulière à l’étude approfondie de chacune d’elles ; qu’importerait d’être anatomiste ou physiologiste célèbre, si, en cultivant ces diverses branches de l’art de guérir, on n’avait pas en vue un but final utile à l’animalité entière ? Ce but, cette fin, ne peuvent être autres que ceux de guérir, ou, tout au moins, d’atténuer la souffrance. Or, nul ne l’ignore, pour remédier à un inconvénient, il faut tout d’abord le connaître, de même, pour combattre la maladie, il faut être fixé sur sa nature, son