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L’inspection simple permet souvent de reconnaître si on se trouve en présence de maladies portant le nom générique d’exostoses et ayant reçu différentes dénominations selon le siège qu’elles occupent : suros, jardes, formes etc. : par elle, on peut aussi constater les vices de nutrition des os tels que rachitisme et osteo-sarcômes. Il arrive souvent que ce moyen est insuffisant et que l’on doit avoir recours aux autres procédés d’investigations et aux commémoratifs. Les fractures sont surtout constatées au moyen de la palpation et de l’auscultation ; les caries et les nécroses sont décelées par l’odorat, le doigt et les sondes.


Muscles. — L’inspection suffit souvent pour constater certaines myosites et surtout les plaies, les déchirures et les atrophies musculaires. La pression et la palpation sont aussi d’un grand secours car, quelques fois, elles permettent de mettre en relief le seul symptôme qu’il sot possible de constater, la douleur. On ne doit pas ignorer que les muscles sont susceptibles de subir des changements dans leurs rapports normaux ; c’est ce qui arrive, assez souvent pour le muscle ischio-tibial externe chez les ruminants maigres. L’inspection, et surtout la nature de la boiterie qui se manifeste dans cette circonstance, mettent à l’abri de toute erreur.

Je ne dirai rien du rhumatisme ni du parasitisme musculaire.


Articulations. — Si les arthrites ne peuvent être