Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/472

Cette page a été validée par deux contributeurs.
472
l’île mystérieuse.


Les colons furent conviés à ce travail. (Page 471.)

fouillé toute la lisière de la route, tant du côté de l’épaisse forêt que du côté du marais des tadornes. Ils ne trouvèrent aucune trace des fugitifs, qui, sans doute, n’étant pas encore fixés sur le nombre des colons et sur les moyens de défense dont ils disposaient, avaient dû gagner les portions les moins accessibles de l’île.

Pencroff, arrivé à Port-Ballon, vit avec une extrême satisfaction le Bonadventure tranquillement mouillé dans l’étroite crique. Du reste, Port-Ballon était si bien caché au milieu de ces hautes roches, que ni de la mer, ni de la terre, on ne pouvait le découvrir, à moins d’être dessus ou dedans.

« Allons, dit Pencroff, ces gredins ne sont pas encore venus ici. Les grandes