Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/320

Cette page a été validée par deux contributeurs.
320
l’île mystérieuse.


Et le temps s'écoulait sans ennui. (Page 316.)

peu, et l’atmosphère recouvra un calme qu’elle semblait avoir à jamais perdu. Avec le calme, la température s’abaissa, le froid redevint très-vif, et la colonne thermométrique tomba à huit degrés Fahrenheit au-dessous de zéro (22° centig. au-dessous de glace).

Le 3 août, une excursion, projetée depuis quelques jours, fut faite dans le sud-est de l’île, vers le marais des tadornes. Les chasseurs étaient tentés par tout le gibier aquatique, qui établissait là ses quartiers d’hiver. Canards sauvages, bécassines, pilets, sarcelles, grèbes, y abondaient, et il fut décidé qu’un jour serait consacré à une expédition contre ces volatiles.

Non-seulement Gédéon Spilett et Harbert, mais aussi Pencroff et Nab prirent