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l’île mystérieuse.


« Sais-tu ce que c’est que cette plante-là ? » (Page 231.)

« Je le reconnais ! » s’écria Pencroff, et on peut dire que son coup partit malgré lui.

« Que reconnaissez-vous ? demanda le reporter.

— Le volatile qui nous a échappé à notre première excursion et dont nous avons donné le nom à cette partie de la forêt.

— Un jacamar ! » s’écria Harbert.

C’était un jacamar, en effet, bel oiseau dont le plumage assez rude est revêtu d’un éclat métallique. Quelques grains de plomb l’avaient jeté à terre, et Top le rapporta au canot, en même temps qu’une douzaine de « touracos-loris », sortes de grimpeurs de la grosseur d’un pigeon, tout peinturlurés de vert, avec une