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« Je ne puis plus vivre comme cela, j’aime mieux partir — retourner chez ma sœur, emmener mon enfant. »


Mais elle ne veut pas s’en aller, et elle finit par le dire tout haut, par l’avouer à Antoine, à qui elle confesse qu’elle a eu tort — et lui demande d’oublier.

Il en a assez lui aussi, sans doute, et il ne se défend que pour la forme, il se fait un peu tirer l’oreille ; il est flatté qu’on lui demande grâce ; c’est le fond de sa nature, qu’on s’agenouille devant lui ; et maintenant qu’il est sûr d’être maître, qu’elle a lâché pied, il préfère s’évader de la gêne où le mettait tant de tristesse et de silence.

« Faut-il reporter le pliant et le matelas au grenier, dis, papa ? »

J’ai regret de ce que j’ai dit, je les vois embarrassés.

« Jacques, répond mon père, tu peux aller jouer avec le petit du premier. »