dant de sa mollèche — à la chetupéfacchion de l’assistance, qui n’a pas été prévenue.
« Eh ! chante ! chante donque ! »
J’ai peur qu’on chonge à moi aussi, et je disparais dans les cabinets. Toute la soirée je répondis :
« Il y a quelqu’un !… »
La nuit me trouva harassé, vide !
Je sortis enfin quand la dernière lampe fut éteinte, et je revins au logis, où l’on ne pensait pas à moi.
Ma mère seule avec mon père murmurait à son oreille :
« Eh bien ! Est-ce que la bourrée ne vaut pas le fandango ? »
Et elle ajouta d’une voix un peu tremblante :
« Dis-moi cha ! »
C’était la mutinerie dans la fierté, l’espièglerie dans le bonheur !
Tout se gâte.
Mon père — Antoine — n’a plus voulu aller dans le monde avec ma mère.
La soirée de la bourrée lui a complètement tourné la tête, elle s’est grisée avec son succès ; restant dans la veine trouvée, s’entêtant à suivre ce filon, elle parle charabia tout le temps, elle appelle les gens mouchu et monchieu.
Mon père à la fin lui interdit formellement l’auvergnat.
Elle répond avec amertume :
« Ah ! c’est bien la peine d’avoir reçu de l’éduca- -