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LES ÉCUMEURS DE GUERRE

Le comte de Chambry meurt ; Rolande est expulsée d’Autriche-Hongrie et le ressentiment du prince la poursuit jusqu’en France, jusqu’à Clairefontaine. La vie de la jeune fille devient un tel cauchemar, au milieu des périls dont elle est sans cesse menacée, qu’elle appelle Simon à son secours. En lui remettant les précieux papiers qu’elle a soustraits, elle lui confie la mission redoutable de les garder et de les sauver, au péril même de sa vie.

L’entrevue des fiancés est interrompue par l’arrivée imprévue de Norbert. Afin de ne pas être surpris par lui — car Rolande seule a le droit de dire à son frère pourquoi elle a désiré cet entretien — Simon s’enfuit. Mais il se heurte à de Chambry qui exige des explications. Simon refuse de lui répondre et le prie de s’adresser à sa sœur.

Quand Norbert entre au salon, il trouve la jeune fille gémissante, gisant dans une mare de sang. Il accuse Simon de l’avoir tuée.

Lié par son amour et le serment fait à sa fiancée de ne pas parler du dépôt sacré qu’elle lui a remis, Simon ne peut prouver qu’il n’est pas coupable.

Pour sauver son honneur et celui du régiment, ses chefs l’obligent à apporter dans les huit jours la preuve de son innocence… ou à se suicider.

Simon n’a plus que quelques heures à vivre… mais l’ordre de mobilisation est affiché ; le colonel ne se reconnaît pas le droit de se priver des services d’un de ses officiers, Simon part avec son régiment[1]

  1. Voir le volume ayant pour titre : « L’Arrêt de mort ».