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VISIONS DE L’INDE

talité, mais beaucoup de voyageurs et de résidents m’en ont affirmé la nécessité fréquente, — on est obligé de s’y appliquer chez soi, après avoir fermé soigneusement sa porte ; sans ces précautions, les tribunaux, ayant pu faire la preuve de vos sévices, vous puniraient sévèrement.

II

Misère et dégradation de ce peuple.

(Triste condition des femmes)

Vous croyez peut-être qu’une haine inextinguible a été la conséquence de ce traitement ? Vous vous trompez du tout au tout. L’Indien en a pris un véritable respect pour ses maîtres et, n’étant gêné ni dans ses rites religieux ni dans ses mœurs, il s’est habitué à cette vie séparée qui évite les chocs. De cette façon, chacun restant chez soi, les blancs et les noirs s’accordèrent.

« Que demandons-nous à une colonie comme l’Inde ? me disait un jeune assistant-collector. De nous rapporter beaucoup d’argent. »

Toute la question tient là, en effet, pour d’habiles administrateurs. L’Anglais n’a pas la prétention.