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VISIONS DE L’INDE
CHAPITRE PREMIER
LA CITÉ AUX NUITS TERRIBLES
La ville des palais. — Le temple de Kali l’Égorgeuse. — Shiva-Lingham. — Le lit de souffrance et de volupté. — L’Adoration de l’épouse. — En « pancy ». — « Humtollah burning Ghât ». — L’Extase. — Au Théâtre hindou. — « L’Exil de Sita ». — Les Prostituées. — L’Ascète rédempteur.
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La ville des palais.
« La cité aux nuits terribles. » C’est Calcutta, qui a été appelé ainsi par Rudyard Kipling, l’Anglo-Indien de génie qui a chanté avec des âpretés de barbare sa seconde patrie, l’Inde.
Oui, la ville aux nuits terribles où rôde le vice le plus monstrueux, où chantent les religions sanguinaires, où la course à la roupie tient éveillés jusqu’à l’aube les marchands, où la peste, le choléra et la
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