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tyL-anniquement. Zenon eut tofi ; après eftendue àcclle cy , &c la main clofe à pour âduerfaire, vn certain nias grand ccllclà Auoic de couftame de dire Maiftre de Ton Palais j lequel auoic fauf- que le fage faifoic bien toutes chofes, femenr calomnié l’Impératrice d’adul- & qu’il n’importoit ce qu’il fift. Diptère, & vn autre fien Capitaine nommé gène Laërce , Hure 7. di U yie des Phi-Leoniius , qui s’eftoiencreuolcez contre lofophes»

luy , mais qui furent trahis & : tuez par f Vn autre de ce nom , natif de la ville leurs loldats mefmes. Ainfi Zenon veC d’Elée, difciplc de Parmcnides, auquel ^ut le reftedefesioursen repos, & mou- Ariftote attribue l’inuention de la Diarut en Conftanrinople après auoir tenu Ic6tique , comme de la Rhétorique à l’Empire ij.ans, l’an de falut494,Ce Empedocles ; auHi eftoit-il non moins Prince eftoiidifferme du corps ^deTe- bon philofopheque Politique. Sa confprir, fu etàryurogncrie. De Ton temps ftanceeft mémorable & admirable, car ]a plufpart de la ville de Conftantino- comme il eut induit certains ieunes pie fut embrazée. P, Diasre, Blonde lor- gens â dcliurer leurs pays de la feruitunandes, c^c* de où l’auoic mifc le Tyran Nearque,

y^pnnn ^^^"^^^^^’^^^ deCypre, Phi- de que cette confpiration eut efté defdiUIl lofophe renommé , &priaci- couuerte, il fut mis en la torture, §caa pal Aucheur de la feéte des Stoïciens, fupplice de grief tourmcns , pour fça.-il fut en (i bonne eftime chez les Athe- tioir de luy les complices de fa coniuniens, qu’ils luy donnèrent en garde les ration j mais ce neantmoins il demeura elefs de la ville, l’honorèrent d’vnecou- confiant &inuincible, ne chargeant par ronned’or, & luy firent drelTer vne fta- £qi accufation que les amis intimes du tue d’airain Ilfut refTcrréenfon parler. Tyran, & faifant femblant de vouloir fort continent tant en fon viurc qu’es parler à luyfecrettcmcnt il prift à belautres voluptez. L’on rapporte de luy les dents fon oreille, laquelle il ne lafbeaucoup de notables fentences&s apo-- cha point qu’il ne l’euft arrachée" ; puis phthcgmes. Voyant vn iour vn icune fe voyant forcé de plus belle à defcoubabillard , il luy dift que fcs oreilles s’e- urir fes complices , après auoir argué Tes ftoienr mifesfurfalanguejcar ,ccdit-il, concitoyens , qu’ils cftoicnt fi pufiilaja nature nous a donné deux oreilles nimes qued’obeyrau Tyran , il fetronpour beaucoup entendre, & vnc bon- çonna lalangue,&la luy ictta àlaface} che pour peu parler : Il difoitque beau- cnquoy faifant il , enflamma tellement coup de philofopes eftoient fols en la ic courage de ceux aufquels il parloir. ; plufpart des chofes, & fans expérience que d’vn confentemcnt ils fc ictterent aux petites. Il tenoir qu’il n’y auoit rien furie Tyran, & le lapidèrent. Lacrcc plus cherquele temps.llfutdoiié d’vnc iiu A.dslavie des Philofcphes ic(]idcl en excellente beauté, Se accompagné d’vn fait mention de fix autres, grand heur, car il paraint iufques à la ’^^♦-^o fierede Calais, fils de Bore’c & nonante huiâ^iefme année de fon aage AiCtC5 d’Orithyc, f^oy Calais, fans auoir efté malade, mais comme il ^ »-LpfilsdcIupiter5id’Anthiope, & iortoit de fon cfchole s’eîlant rompu le ’^^*"^-^ frère d’Amphion, lequel il afl ^oigt centre vnc pierre, il pria cela fifla pour la flruiturc delà ville de Th»-

  1. omme vn aduertilTemcnt |de la mort bes. floracei.de fès Epif}. epiJLij.

dont il s’eftrangla. Il auoit de couflu- ’7pi-jyÎq natif d’Hcracléc, Peintre cxjne de dcmonftrer par fa main, la diflc- tu Aid sellent 5c fort renommé , il tence qnil y a entre la Dialedique &C acquift par fon art tant de riche/ïês, la Riie torique , jvceotnparant fa ui.ûa

Zeuxis natif d'Héraclée, Peintre excellent & fort renommé, il acquit par son art tant de richesse qu’es jeux Olimpyques faisant monstre