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caivre, comme auffi quelques pierres precieiifes , comm^ l’agarhe , qui brufls dans l’eau Se s’efteinc auec l’haile. En Galloaidiey a vn lac nommé Aitrtonny lequel en hyuer fe gelé dVn cofl :é,& : iamais de l’autre. En la Pioiiince de Coyl y a vnepierre haute de douze pieds , les habitans l’appellent la pierre foucde , &" iion Tanscaufe j car fi qaeîqu’vn y fait quel -jue bruit , qiund ce feroit mefliie -d’vne arque bufe , celuy qui eft de l’autre coHié de la pierre à l’opolîte ne l’enrendiapoiac , s’il n’eft !bien cfloigné. Au grand lac de Loumond , qui «fl en .Lennos/e voyenc des poilfons fans arcftes II y a auffi vne Ifle flottante, U.]uelîc eft toofiours menée >çà ^ là par les vents, & neantraoins elle nourrir par Çx fertilité torcebeû.i’l. Il y a vne certaine pierre en Argadic qui cftaut niife entre ■de la paille & : des cftoupcs , s’allume incontinent. L’on tient que les Efcofibis vinrent premieiernent d’Irlande en îa Grand’Bretagne pour en chaflec les anciens hibitans : mxis qu’iceux eftans ailliez des Sixons,les contraignirent de il- retirés extremitez dellile ;, où après ils mwlciplierentde telle forte, qu’ils eri- .g^rent le Hoyaumc d’ElcolTcjfcparé de c.iuy d’Angleterre. Leur Royaume toutefois n’a commencé de continuer fans ,interri.ip :ion , auec tefmoigsîage d’Au-’theiirs approuuez, qu’en Edgar filsde Molcolin, lequel fut le premier facré & couronné Rov du païsdu temps de jûollre Roy Piiilippesl. il n’y a guercs plus de 500. ans. Af^toy. lia. 3. chap.ii. .Acliaius leur Pac fut le premier , qui pour refilieràl’opprefli jn des Anglois, et alliance auec les François, du règne ^c Charlcmagn :, qui pour cefuietcon-Tentit qu’ilentremellAil dos fleurs de lys enfesarmes : & depuis cette amitié -à

cftcinuiolablcm*nt continuée entre les

tî’rînçois&Efcofljis. ils ont eu de Ion -

'^ues guerres auec les Anglois., i5cauec

àîniets Cdzc- ::z . Ce Roy.iume eft de prel ^kîit vijyiici ;LfV XA r^’. ;:^ :: :K ,, depuis E 5 10^0 lâcques Vl.dcrnier Roy d’EfcolTe L’Efcofleeftdiuifée en deux parties, fçauoir la Méridionale & Septencrionalcpar le mont Granpius, vulgairement dit Gra^^ heia. Ses villes principales font Edinbourg, qui efl : la Capitale , S. André , & Abredon,où il y a des VniuerfitezjStcrlingue , où fc tiennent les Eftats du Royaume, Glafcou , &c. Le peuple d’Efcoireoftparty en trois ordres, Ecclefîaftiq’îes, Nobles & :roturiers :L’£cclefiafnque y a deux Archeuefchez .S. André Primat d’EfcolTe, quiaS.EueiquespourSuffragants , & Glafcou qui en atrGis.O ;’^(f/.A/< ?r£•<ï^ P Cn^^ IT/^ t c Peuples de cette par-I ^ICOIIOIS,,, Septentrionale d’Angleterre, ont iadis tiré leur origine de la bcyihie,ou Sarmatie Européenne, félon quelques-vns, ou bien des Irlandois, comme iJ a cfté dit- Ammian les fait originaires de Bifcaye. qui palTerent premièrement en Irlande. L’on les appelioit iadis Pidtes, pource qu’ils (c peignoient le corps Àq diucrfes.couleurs, routcsfois l’on en fait deux nations feparées lefquels viuoienrcommunémenc de chair humaine, &particuherement les Efcoirois-,qui en eftoicntfi friands, que trouuans des Bergers aux champs ils coupoicnt de leurs fefTes & mammelles pour en manger, S.HterofmeliKre 1^ contra IoHi>iiay !. Ils auoient cntr’eux les femmes communes. Obfcruoient cftro :temënt la difcipline militaire , car ii quelqu’vii s’en alloit fans congé du camp , le premier .qui le rencontroit.le pouuoit tuer impuriément : Les femmes s’enroUoienn aafii pour aller à la guerre, pourucu qu’elles ne fiiflent enceintes, oii trop âgées. Ils alioicnt telle & pieds nuds pour s’endurcir à routes fortes dincommodicez. Leur gifie ordinaire eftoit à terre, on fur vn banc, auec vne paillafle i leau pure à la guerre leur feruoit de boiflon , & : quelque peu de tarine pour paflcr la lourinéç. JlsXc.feLaoïeuc dc.kctces -hLCjjCH