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AV LECTEVR.


nion dejcnfcduolr : le njcux croire flu^’ofl que ce font quelaueschctifs Peddnte^ux qui onHom^ilé ce grand amas inutile de mots, ^y ont ap- •parte la dernière main de corruption (Jous le couuert de facorrcflion, ^tyans tout afai t gafié le premier dejpin de Robert Efticnne^ ^ autres fcauans hommes Je Iquels tauoient premieremet entrepris pour leprcgrés des bonnes Lettres. Mai spour ojîer les armes a la recriminatio .purgeons nous de ces calomnies , ^ rcfhondons a ce qui ejl de no ^refait : car en ^ain reprend-on en autruy les défauts dont on efl entache, ^ujjî ayant entrepris cet œuure pour tnjtilité du public^ cejî a moy a mojherlesmoj^ ens de la connoiflre^ & les objîacles qui lapcuuent empefcher.

Le Lecteur donc ’verra que iyay exprimé non feulement les Jîmple s mot s 3 me contentant y d’vne légère atteinte Sj’ de donner ’vne’vaine ^ fàperjicielle notion des noms, qui efl vn fçauoir Pédante fque : Mais d’abondant ïy_ ay adiomt félon mon pouuoir ^ ’vne entière ^ véritable inflruêlion des chofesj mettant au longles opinions des Philo fophc s dte> temps p^fféj recitant les erreurs (y herejies des plus Jïgnale:(^JchiJmati" ques, defcriuant enfin en termes généraux ^ la vicj les vertus^ les vices, ft) autres qualité";^ tant du corps que de l’écrit ^ de tous les plus illuflres perfonagesj Papes ^ Empereurs, Rojs^ Plnlofophes^ Fferetiques^au^ très mejfme de cefiecle, 6 /■ non feulement en deduifant lesgefles des hom-. mes en particulier^mais d’iceux mejrnespris en gros par la déclaration des mœurs ^police y religion des habitans des Vailles ^ Prouinces, Royaumes ^ Empire s y dont tay dépeint l’ Bsîat O" les particularitCT^.

I’y ay aussi traité les Fables principales ^ (^ tout au long a lafiafon de s Histoire s j tat pour Jatis faire à la cHriofitédeplufieuYSMui autrement ne pouKoient entendre la plu fpart âesLiures anciens ^^ jpecialement des Poètes^ qu au fft pour tirer de ces menues circon fiances ç;^ p articula- rite^ (dont ces? ones ont enuelopé leursF ables ) .esm)fieresprofods de la fagcffe des anciens ^ tant pour l’infiruéîion des mœurs que pour l’inteU ligcnce des chofis naturelles : le n en ay toutefois extraiélle narré que des Authcurs plus renomme-^ du vieux temps , tels qu hTomere^ Hefiode^ P^^rgilecrOuidc^ç;^ non de ces modernes j quiportc:^ de haine contre la fiperfiition Payenne^yont annexé mil ah jurdite-^(^faiâs ridicules.


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